L’hélice du Peuple chinois, un jouet reconnu en Europe depuis le Moyen Age, nécessite l’invention du rotor de support dans le temps. L’attention de leur application aux machines planantes a également été perçue bien plus tôt; En témoignent les célèbres dessins de Léonard de Vinci, les nombreux travaux d’envol ou maquettes apparus aux XVIIIe et XIXe siècles et, en 1863, le Manifeste de l’autolocomotion aérienne de Nadar : « C’est l’hélice, la sainte hélice ! qui nous aura dans l’atmosphère, car la torsion entre dans le bois. » Malheureusement, les toutes premières tentatives de vols aériens (les Français P. Cornu et L. Breguet en 1907) n’ont guère été concluantes et la plupart des pionniers se sont alors tournés, Breguet le tout premier, vers l’avion, vol en hélicoptère d’abord moins exigeant. L’hélicoptère pose, en effet, de redoutables problèmes de puissance, d’endurance mécanisée, de pilotage, qui étaient hors de portée de la méthode de l’époque. Développé dès le XVe siècle par Léonard de Vinci, qui devint une vérité en 1784 lorsque le naturaliste Launoy et le physicien Bienvenu créèrent devant l’Académie des sciences un modèle inférieur « capable de s’élever dans l’atmosphère et d’y aller par les seuls moyens mécanisés. , » l’hélicoptère avait pris une part importante de 1907. En effet, le 24 août, Louis et Jacques Breguet expérimentèrent à Douai à l’aide de leur Gyroplane, un engin construit avec l’aide de Charles Richet et construit avec 4 voyages d’ailes flottantes animés par des mouvements ronds. Propulsé par un moteur Antoinette de 40 cv, l’avion, piloté par l’aéronaute Volumard, décolle en douceur et semble néanmoins rester à 60 pouces du sol. Puis il diminue progressivement le régime moteur avant de reprendre lentement et efficacement le contact avec le sol. est le premier vol stationnaire de plus d’une minute.Le 13 novembre 1907, Paul Cornu, aux commandes de son nouvel hélicoptère construit avec un moteur Antoinette de 25 cv, effectue son premier vol libre vers Lisie ux (sans être tenu au sol par un hyperlien), à très basse altitude (environ 30 cm). de votre terrain). Au cours du deuxième essai, la machine se débarrasse non seulement de son automobiliste à 1,50 m de votre sol, mais aussi du copain du conducteur qui pend à votre châssis. Ces performances en apparence idiotes signifient les premières actions de l’hélicoptère, une étape avant son amélioration dans les années 1930. L’hélicoptère, à son tour, peut décoller ou atterrir verticalement, effectuer un vol stationnaire prolongé, sans nuire à l’environnement. , tout en restant parfaitement maniable. Il est également capable de voler dans toutes les directions, que ce soit latéralement ou en sens inverse. Il reste sûr en cas de panne moteur, car il peut atterrir en vol plané en avion, en utilisant son rotor en réglage auto-rotatif. Ces compétences inégalées en ont fait l’instrument indispensable de nombreuses tâches civiles et militaires, dont le montant ne cesse de croître avec les progrès techniques et financiers. L’hélicoptère a enfin pu, dans les années 50, donner tout son possible grâce au turbomoteur, léger, puissant, facile à monter. Les affrontements en Corée, en Algérie et au Vietnam ont confirmé sa valeur de service militaire et déclenché la création d’une industrie spécialisée forte. Dans les années 1970, les besoins d’investigation et d’exploitation pétrolières sur terre et en mer ont permis d’adapter et de créer un avion civil à tonnage moyen avec des charges utiles plus élevées et offrant une gamme améliorée. Leur utilisation intensive des facteurs de revenus a contraint les fabricants à créer des améliorations dans le domaine de l’entretien et des dépenses de fonctionnement. De plus, tirant les leçons des affrontements du début des années 1990 (Gulf Battle), les producteurs ont créé des hélicoptères de combat spécifiques pour la lutte anti-conteneurs et l’assistance aux troupes au sol, de jour comme de nuit. Ces dispositifs avaient été mis à l’épreuve dans les combats en Irak où ils ont joué un rôle clé.